L'autre vérité sur la Seconde Guerre Mondiale
A Good War !
Une série d'entretiens documentaires adaptée du livre Le Mythe de la Bonne Guerre de Jacques R. Pauwels.
Une série d'entretiens documentaires adaptée du livre Le Mythe de la Bonne Guerre de Jacques R. Pauwels.
Synopsis On dit de l'Amérique qu'elle est une terre de paradoxes. On ne s'étonnera donc pas que même l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale en général, et le rôle des États-Unis dans ce conflit en particulier, y sont traités de façon contradictoire. D’un côté, il y a la vue manichéenne des évènements, reflétée surtout dans des productions hollywoodiennes du type Il faut Sauver le Soldat Ryan, mais également dans l’historiographie américaine conventionnelle ou « mainstream », où le camp de l'Amérique, le camp du bien, triomphe toujours. D’un autre côté, il existe aux États-Unis une minorité d’historiens qui s'attachent à porter un regard plus nuancé et plus critique envers l'attitude de leur pays dans cette guerre. Pour cette raison, on les appelle « révisionnistes », bien qu’ils n’aient rien à voir avec les « négationnistes » de la Shoah. Parmi les révisionnistes les plus importants, on peut citer Gabriel Kolko, Gar Alperovitz, et Michael Parenti. En France, ces auteurs restent malheureusement pratiquement inconnus car peu de leurs livres ont été traduits en français. Ces études américaines ont trouvé un écho au pays voisin des États-Unis : le Canada, où l’historien Jacques Pauwels, expatrié de sa Belgique natale, a écrit une synthèse de l’interprétation révisionniste de la Deuxième Guerre mondiale et du rôle des États-Unis dans cette guerre. Une édition française de son livre fut publiée en 1995 sous le titre « Le Mythe de la Bonne Guerre ». La série documentaire « A Good War ! » est une rencontre avec ce belgo-canadien qui s’est fait en quelque sorte le porte-parole francophone du révisionnisme historiographique américain. |
Certains y verront peut-être quelques partis pris idéologiques. Pour l'auteur de ces lignes, il s'agit plutôt d'une « mise au point » de l’histoire, de rétablir un certain équilibre parmi les différentes interprétations des faits. Il s'agit avant tout de revenir sur plus de 60 ans d'explications tronquées, de faits oubliés par nos manuels scolaires. Et surtout, d'effacer cette rigidité manichéenne des évènements, renforcée systématiquement par les commémorations officielles et surtout par les films de guerre Hollywoodiens - car c'est avant tout avec le cinéma que nous apprenons cette histoire, en compagnie de John Wayne et du soldat Ryan, dans un bruit assourdissant de rafale de mitrailleuse.
La seule ambition de l'auteur de cette série est qu'au terme de celle-ci, chacun comprenne à quel point il est nécessaire de ne pas cesser de raisonner sur cet événement considérable qui nous offre les clés d'une meilleure compréhension du monde d'aujourd'hui. Essayer d'entrevoir pourquoi, depuis 70 ans, le monde n'a jamais véritablement connu la paix.
Pour que derrière les tambours et trompettes, nous apparaisse un monde un peu moins obscur.
La seule ambition de l'auteur de cette série est qu'au terme de celle-ci, chacun comprenne à quel point il est nécessaire de ne pas cesser de raisonner sur cet événement considérable qui nous offre les clés d'une meilleure compréhension du monde d'aujourd'hui. Essayer d'entrevoir pourquoi, depuis 70 ans, le monde n'a jamais véritablement connu la paix.
Pour que derrière les tambours et trompettes, nous apparaisse un monde un peu moins obscur.
Le livre Le Mythe de la Bonne Guerre « L'irruption des Etats-Unis dans la Deuxième Guerre mondiale doit-elle être considérée comme une croisade contre la barbarie nazie, la lutte du bien contre le mal ? Jacques Pauwels, historien canadien, brise le mythe. A ses yeux, les Américains étaient, en effet, loin d'être inintéressés par les ressources économiques et la dimension géostratégique des régions qu'ils allaient libérer. Ils débarquèrent donc avec une idéologie, des vues politiques, une conception des rapports sociaux à préserver et, bien entendu, avec l'idée qu'il fallait assurer les intérêts de leurs entreprises et du capitalisme américain. La crainte de l'expansion communiste et le désir d'en limiter les effets ne furent évidemment pas étrangers à cette philosophie interventionniste. Ce livre brise l'image d'Epinal du libérateur américain venant mourir sur les plages de Normandie dans un but uniquement philanthropique. Une contre-histoire de la Deuxième Guerre mondiale qui modifie radicalement notre vision du XXème siècle et offre un nouveau regard sur l'époque actuelle. » Réf. 4ème page de couverture, « Le Mythe de la Bonne Guerre » - Editions Aden |
Qui est Jacques R. Pauwels ? Jacques R. Pauwels est né en Belgique en 1946. Il y fait ses premiers pas universitaires en obtenant une licence d'Histoire en 1969. C'est cependant au Canada qu'il poursuivra ses études jusqu'au Doctorat, en 1976. Spécialisé dans l'histoire de l'Allemagne contemporaine, le Troisième Reich en particulier, la proximité du géant états-unien va l'amener à analyser la conduite de celui-ci pendant la Seconde Guerre Mondiale. C'est en 2002, après un second cursus universitaire en Science Politique, que Jacques Pauwels publie « Le Mythe de la Bonne Guerre ». Il sera traduit en six langues. Jacques R. Pauwels a publié une dizaine de livres et de nombreux articles. Voir son site. Il a enseigné l'Histoire et les Sciences Politiques dans plusieurs universités canadiennes. Cursus universitaire : Licence en Histoire - Université de Gand, Belgique (1969) Doctorat en Histoire – Université de York, Toronto, Canada (1976) Maîtrise en Science Politique – Université de Toronto, Canada (1984) Doctorat en Science Politique – Université de Toronto, Canada (1995) |
Diffusion
Visionnez les 3 premières parties !
Épisode 1 : Années 30, entre miracle nazi et péril rouge.
Épisode 2 : blitzkrieg !
Épisode 3 : La campagne de Russie
Pour voir la série complète, veuillez me contacter.
Merci de soutenir la production audiovisuelle indépendante.
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Critiques
" Intéressante démarche qui remet en cause la vision classique de la dernière guerre! Pauwels croit en ce qu'il dit. Les images d'époque sont exploitées d'une manière personnelle, décalée, presque humoristique. C'est une bonne alternative à la version classique. " Pierre " Pour comprendre le monde d'aujourd'hui, il faut comprendre celui d'hier : un grand principe d'historien ! La 1ère partie de ce documentaire permet de jeter un autre regard sur la période précédent la 2e guerre, d'en donner une interprétation différente de celle communément admise (et imposée) dans nos manuels d'histoire et dans les documentaires médiatisés. Bravo à M. Pauwels pour son initiative de mettre en lumière de nombreux éléments occultés. Bravo également au réalisateur Marc Bielli : l'alternance de séquence d'interview de M. Pauwels avec des images d'archives saisissantes, le tout avec un fond musical d'époque qui calque parfaitement, est tout simplement une belle réussite. RDV pour la 2e partie !! " Jérôme " L'exposé de M. Pauwels est très clair et convaincant. De plus le montage, les images d'archives et les musiques rendent l'ensemble vraiment plaisant à suivre. Je suis assez impatiente de connaître la suite de cette série et de voir où elle nous emmène. Elle permet de regarder autrement l'époque et les évènements. J'ai trouvé ce premier épisode très intéressant. A suivre ... " Lionelle " J'ai reçu l'ouvrage de mr Pauwels comme " une giclée d'eau glacée en plein visage" pour citer Jean-Paul Sartre. Un livre passionnant qui propose une nouvelle lecture de l'histoire, aux antipodes du discours officiel et de la soupe proposée par nos manuels scolaires. " Malick " Il n'est pas possible de se contenter de demi vérités. Merci à Politzer, Staline a était le plus grand dirigeant du siècle passé, et de tous les temps. Signé : une conne qui a enfin ouvert les yeux. Bonne chance au film avec des occidentaux à qui l'on ment de la naissance à la mort depuis la Saint-glinglin. " " Enfin une analyse sérieuse et objective échappant au plan Marshall qui nous a lobotomisés en Europe pendant des décennies ! J'espère que ce film honnête et passionnant pénétrera les consciences du plus grand nombre. Merci à l'Armée Rouge et aux partisans soviétiques ainsi qu'aux résistants pour la plupart communistes qui se sont battus et se sont sacrifiés pour nous, et auxquels nous avons si peu rendu hommage. " Jdr |
" Je trouve votre série formidable, et très bien foutue: vos choix d'archives d'époque, vos choix musicaux et sonores...très réussi. Pas de caricature politique. De la nuance, des vérités rétablies. Jacques R.Pauwels rend à nouveau intelligible la Seconde Guerre Mondiale, en parlant des évènements qui ont précédé la guerre: la Révolution russe en 1917 - ce dangereux prototype du rejet de l'exploitation capitaliste - immédiatement combattue : [omis d'habitude] La crise économique des années 30 - Crise de surproduction, Dépression, radicalisation des mouvements ouvriers : [omis d'habitude] le réarmement allemand qui met fin à la Dépression, les profits de la guerre : [niés d'habitude] l'antisémitisme et le racisme des milieux dirigeants et du pouvoir : [niés d'habitude ou/et collés sur le dos de la population goutant les populistes ] les politiques occidentales d'apaisement i.e la collaboration politique, économique et financière des démocraties européennes et américaine avec le Reich d'Hitler et autres fascismes européens : [niées d'habitude] le refus de l'alliance de la dernière chance : [omis ou nié d'habitude] Le Choix de la défaite fr, belge : [catégiriquement nié d'habitude] le pacte de non agression entre l'URSS et le Reich..:..[Jamais omis, jamais compris ] la guerre d hiver, ces neutres qui attaquent l'URSS ? : [omis ] etc, etc Votre travail, je trouve, répond à l'attente de ceux qui souhaitent une histoire non biaisée de la Seconde Guerre Mondiale, qui n'omette pas l'essentiel . Et pour ceux qui pensent que l'on ne peut comprendre le présent si on ignore l'histoire comme elle fut. Pour les profs qui abordent ce sujet au Collège, au Lycée, au Supérieur et font de la résistance pédagogique" aux programmes officiels. On peut être anti-Staline, anti-communiste et dire que l'URSS n'avait pas, seule, tous les torts, et que l'Armée Rouge nous a sauvé du nazisme. On peut aimer la démocratie et dire qu'à cette époque, les démocraties ont été ignobles. L'histoire a toujours eu une fonction politique. Pour les Grecs, elle a fonction de "créer la mémoire vraie de la Cité afin de faire en sorte que le temps n'abolisse pas les actions des hommes : les grands exploits des Grecs et des Barbares" (Hérodote). Et ainsi de rendre intelligible la conflictualité. Ce n'est pas Nous contre des barbares_ ou des démons_ dont on refuserait de faire le récit ! (non tronqué et non falsifié) et refuserait la qualité d'Homme. Hélas, en France post 1980, et dans toute l'Europe, l’histoire officielle, celle véhiculée par les médias et celle exigée pour les manuels scolaires par l'Union Européenne, excuse, et aujourd'hui réhabilite les passés nazis, Collaborationnistes et fascistes; C'est la faute à Staline. Merci à vous, Salutations. " CF " Des images d'archives inédites au service d'un propos pour le moins audacieux ! j'attends avec intérêt l'épisode II." Sylvie |